Prophetiam Vetitum


Prophetiam Vetitum

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prologue

 

 

" Elle est le demon, ils sont les anges. Elle est brune, ils sont blond. Elle a les yeux marron, ils ont les yeux azur. Elle est en noir, ils sont en blanc. Elle est le mal, ils sont le bien..

 

 

 

Rachelle est une jeune fille de treize ans. Elle a perdue toutes sa famille, meme sa petite soeur. Cette derniere est la seule personne qui compatait a ses yeux encore plein de vie. Elle est certaine que la cause de la mort de sa famille n'etait pas du au hazard. Elle devrait egalement etre morte, puisqu'elle etait presente. Or, elle est devenu un demon pour une raison qui lui ai inconnu. Elle vit une existence presque normale jusqu'au jour ou arrivent dans son college deux jeunes garcons bien mysterieux, toujours vetu de blanc et recouvert d'une aura doree...

 

 

 

Rachelle Rewen ne savait alors pas dans quelle aventure elle allait se retrouver lorsque les yeux azur des deux garcons avaient rencontrer ses yeux frolant le noir...

 

 

 

Le mal et le bien s’affrontant..."

 

 

 

 

 

 

Chapter 1

 

« Ce fut en cette belle journee qui fut gacher par la rentree, que je les vis pour la premiere fois. Si pales, si etranges, si…nobles. Ils avaient une apparence noble a se tenir dans n’importe qu’elle situation droit, comme si ils avaient fait cela des leur naissance. Ce fut pour cela qu’ils retinrent mon attention. Ils semblaient si irrels que cela était deconcertants. Pourtant, ce n’était pas facile pour me faire perdre ma concentration. Tout comme ma solitude.

 

A l’instant meme ou je croisai leur regard a tous deux, je savais que ma vie ne serais jamais comme auparavant. » Journal de Rachelle Rewen, 1993.

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Je terminais de rediger mon texte dans mon journal. Tellement de chose avaient changer, peut-etre trop. Mais en bien, en mal ? Je ne saurai le dire, maintenant. Il s’était passer beaucoups de choses importantes pour avoir un jugement fixe. J’etais des a present, tout simplement et purement perdu. Mais il restait une chose, une unique chose, dont j’etais certaine. Non deux choses. J’était morte, et j’etais un demon. Je ne comprends d’ailleurs toujours pas pour quelle raison j’en suis un. Certe, je sais de quelle manière je ne suis plus mortele mais je ne sais, et ne saurai sans doute jamais, pourquoi j’etais devenu un immortel demon.

Des mon plus jeune age, je n’avais fait seulement que des actes bien. A par un. Celui d’aimer ma famille. Mais qui donc aurait pu aimer une telle famille, des personnes completement folles et aimant la mort ? De toute manière, je n’aurai pas pu, moi. Je n’ai pas un cœur de glace, juste un cœur entoure de glace. J’ai aimer. J’ai aimer une seule personne, je l’ai proteger. Mais elle aussi est morte. Je ne la reverrais sans doute jamais, persuader qu’elle est devenu un ange. Angela. Elle s’appelait Angela. Angela Rewen. Ma cadette de trois ans. Elle est morte seulement a dix ans.

Lorsque je me suis rendu compte, au Pays Des Ombres, qu’elle n’était pas avec moi j’ai paniquer. J’ai eu peur qu’il ne lui soit arriver quelque chose. C’est le Gardien Noir qui m’a dit qu’il l’a vu passer pres de la frontiere doree. Elle avait atteint le Paradis, le Pays Des Lumieres. Mais pas moi. J’ai hurler, pleurer. Rien ne l’a fait venir a moi. Mais c’était surement mieux ainsi. Je la prefere au Pays Des Lumieres qu’au Pays Des Ombres.

 

 

Ainsi, j’etais persuader que c’était a son tour de veiller sur moi de la-haut. Les anges et les demons pouvaient s’ils le desiraient revenir sur terre. Je l’avais souhaiter, ne voulant pas rester dans ces endroits si effrayants. J’etais devenu une sorte d’hybride, mis-demon mis-humaine. Je n’avais pas besoin de respirer, ni de dormir. Heureusement. J’aimais courire mais lorsque j’étais encore humaine, le souffle me manquait beaucoups trop vite. Et mon sommeil était generalement envahi d’images effroyables.

Alors, desormais, je passais mes nuits a regarder les etoiles tout en voyant des souvenirs de ma sœur et moi. Angela…qu’est-ce qu’elle pouvait me manquer. J’imaginais qu’une etoile, plus brillante et etincellante que les autres, la representait. Qu’elle me faisait signe. Et c’est ainsi que je regardai le soleil se lever a l’horison.

 

Premier jour de la rentree. Toujours le pire.

Je marchais de mon pas precipiter dans les rues quelque peu sombres, de cette heure si matinale. Je n’attendais pas d’amis pour la simple et bonne raison que je n’en avais pas et ne desirait pas en avoir. De plus, Ordali était un petit village d’Italie, dans un coin perdu. Jamais aucun touristes ne voudraient venir. La vie était si ennuyeuse que la plupart des gens preferaient mourir a leur vingts ans qu’a leur quatres-vingts ans. Sauf moi. Angela et moi adorions le silence et le calme, ainsi que le piano. Il lui arrivait de jouer dans heures sans s’arreter. C’est principalement des musiques melancoliques, dramtiques. Notre style. Le style de la famille. La preuve, la couleur principale dans cette famille était le noir. Un noir encre.

Le lycee de la ville qui faisait egalement college, était un vieux batiment. Il m’arrivait parfois de me demander comme il tenait debout. Il fut visiblement construit au 18e siecle. Il avait donc environ pres de deux cent ans. Pas mal.

Pourtant, malgre qu’il soit d’un age relativement avancer, je le trouvais a mon gout. J’aimais bien le style ancien, chaleureux. Les briques rougeatres semblaient acceuillantes, comme pour nous proteger.

Il y avait un vaste parc, quelques arbres nottament des chenes, des banc et un tout petit lac. Banales, certe, mais cela me plaisait. J’avais l’impression d’etre mortele, ne possedant pas ce tatouage qui m’avais marquer en tant que demon. Ce tatouage en forme d’ailes noir qui perdaient peu a peu leur plumes. A vie.

 

 

Comme je le pensais, je fus la premiere arriver. J’avais toujours etais ponctuelle et ce n’était pas pres de changer. Le vent devait etre glaciale, a en juger par l’arbre en face de moi qui se dechenait. Pourtant, j’avais la particuliariter de ne jamais avoir froid. Secret de demon, sans l’ombre d’un doute.

 

Plusieurs voitures arriverent enfin, et je fus obliger de regarder les amis se faire des calins, j’acasser. Si cela ne tenais qu’a moi, je m’aurai volontiers exclamer a vois haute, mais ce n’était pas dans ma nature. Le silence. Mon meilleur ami. Et mon meilleur ennemi.

Je connaissais tout ces visages. Des visages innoncents. Certains moins ou plus ages que moi. Pourtant, j’avais l’impression d’etre la plus mure. Ce n’était pas pour me vanter, mais eux, n’avaient pas vu ce qu’était le Payx Des Ombres. L’Enfer. Moi si, et j’en fesais partie. A jamais.

 

Je regardais la liste des classes. J’etais en 4eD. Je regardais quelques prenoms. Je les connaissais tous. Sauf deux.

 

Nicolas Bellini et Jean Bellini…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapter 2.

 

Je me demandais pourquoi de jeunes gens visiblement de mon age auraient pris la decision de venir habiter dans l’un de ces trou perdu d’Italie, pres de la France. Mais ma premiere question, reellement, fut comment savaient-ils que notre ville existait ? Surement le hazard, bien que je n’etais pas grandement convaincue. De toute evidence, ils n’etaient pas encore presents. Je m’amusais a imaginer comment ils pourraient etre. Les freres Bellini etaient surmement de la grande ville et auraient peut-etre une autre tenu vestimentaire que la notre.

Je me demandais vaguement pourquoi je guettais leur arriver, surement car je n’avais rien d’autre a faire. De toute manière, je ne leur parlerai sans doute jamais alors je pouvais bien me permettre d’attendre pour voir comment ils etaient. J’avais un etrange pressentiment mais n’y fis pas attention.

 

Perdue dans mes pensees, je ne remarquais que bien tard le fait qu’une belle voiture blanche, semblant toute neuve, se garait dans l’allee. Un grand silence avait prit place devant le college, tous les yeux etaient river sur cette voiture d’apparence riche. Ce fut a ce moment la qu’ils sortirent et ce fut egalement a ce moment precit que je sus, pour je ne sais quelle raison, que ma vie allait prendre une autre tournure.

Je n’avais pas pour habitude a detailler les gens d’une telle manière mais il fallait reconaitre que quelque chose clochait par rapport a ces deux garcons.

Ils etaint aussi pales qu’un linge, leur demarche semblait feline. Leur aura fesait ressentir le respect et le calme, le silence. Ils n’etaient pas specialement grands, normal pour leur age. Mais leur attitude semblait dater du Moyen-Age. D’une famille tirer de la noblesse, bien entendu. Les autres eleves leur cedaient le passage, j’aurai pu croire qu’ils allaient s’incliner mais ne le firent pas et d’une certaine facon, cela me rassura et me prouva que nous etions toujours a la meme epoque. Bien que nous etions a la meme epoque, je me demandais vraiment si nous etions dans le meme monde.

 

Les freres Bellini s’appuierent contre l’un des murets de l’etablissement et parlerent a voix basse tout en fixant les personnes presentes. Les autres eleves ayant repris leur conversation, le silence fit place a un grand brouhaha et je me retenais de leur dire de se taire. Cela aurait parut depasser. J’etais la seule a continuer de les fixer, j’avais une drole d’impression en les voyants. Comme s’ils venaient d’un autre monde. Tout comme elle, ils avaient une peau blanchatres a faire peur. Ils etaient elegants et d’apparence ancienne. C’était peut-etre des garcons d’une vieille ecole ou encore tres bien elever. Surement. De toute evidence, mieux valait ne pas les avoir a dos.

 

La sonnerie sonna et enfin on nous ouvrit le portail. J’attendais que la foule d’eleves passe avant d’y penetrer a mon tour, ne souhaitant pas me faire bousculer. Ma peau était froide et donc cela inquieterait sans doute un eleve d’une intelligence inferieur a un pamplemousse. Je n’avais jamais aimer ce dernier fruit et je m’amusais a l’employer dans ces circonstences.

 

Mais avant de penetrer dans l’enceinte de l’ecole, je remarquais qu’ils etaient toujours la. Ils discutaient ou plutôt murmuraient tellement bas que je me demandais comment ils fesaient pour s’entendre. Peut-etre avaient-ils une excellente ouie.

 

Soudain, l’un d’eux releva la tete, suivit par son frere. Un ocean bleu lors d’une nuit d’orage. J’avais l’impression de vaguer dans les yeux de ce jeune inconnu. Aussi clair que ses yeux furent aussi sombres que les miens.  J’avais la sensation de plonger dans un univers polaire. J’imaginais meme les parois de glace, les flocons tombants du ciel, le vent glaciale faire flotter mes cheveux. Quand je revins a moi, il n’y avait pas de parois en glace ni de flocon, mais le vent glaciale était present. Je ne frissonna pas. Je ne pouvais plus, et je remarquais qu’eux n’ont plus ne frissonerent pas.

 

Je decidai de partir a l’interieur, je fus suivit par les deux Bellini. Apres tout, nous etions dans la meme classe.

 

La journee se termina a 14h20. Et je courus presque hors du college. Au bord de la foret, je relachais la pression. J’avais sentis leur regard durant toute la journee.

Et j’en etais arriver a une conclusion.

 

Les freres Bellini n’etaient pas des mortels ordinaires…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapter 3.

 

Je ne pouvais plus dormir depuis ma transformation. Tout types de creatures tels que les demons et les anges ne devaient plus dormir et ne pouvaient plus dormir. Les anges pouvaient ainsi veiller en ange gardien sur la bonne personne, tandis que le demon était confronter aux terreurs de la nuit. Nuit effrayante. Certains demons devenaient des etres se nourissant de sang que se soit humain ou animal. J’avais reussis a ne pas obtenir ce, comme disent les « Maitres », ce don. Je dirais plutôt que c’était une malediction. Une malediction qui servait a ronger l’ame de la personne.

 

Au Pays des Ombres, se trouvaient cinq maitres. L’un pour les enfants, un autre pour les adolescents, encore un autre pour les adultes, ensuite un pour les personnes ages, et enfin pour les personnes comme moi : don particulier. Nous etions peu dans cette derniere categorie. J’etais la plus jeune. Je ne savais pas lequel s’était, mais j’avais un don. Un don puissant, hors du commun. D’apres le Conseil des Maitres. Pourtant, mieux vaut ne jamais ce fier a des etres malefiques. Surtout eux.

 

La foret était sombre ce soir la. Aussi sombre que malefique. Cela fesait plusieurs nuit que je restais ici, dans ces bois. A la clarte de la lune, la pleine centrale était magnifique. Comme un de ces contes de fees que me racontaient maman lorsque j’etais enfant, ces contes que j’ai ensuite moi-meme raconter a Angela.

 

Pourtant, cette nuit-la, c’était different. Les nuages avaient cacher la merveilleuse lune ainsi que les etoiles. Alors, la foret demeurai terne, froide, silencieuse. Obscur. Le silence ne me genait pas, ni le froid. Mais ce fut l’aspect obscur qui me derangeait le plus. Je n’avais nul par ou aller. Alors j’en profitait pour reflechir. Reflechir a tout. Reflechir a rien.

 

Le vent hurlait son desespoir, comme s’il fut lier a moi, semblait-il. Je repensais alors a ces garcons, j’avais entendu qu’ils avaient un an de plus que moi. Etre a quatorzes ans des etres comme eux etaient surprenants, j’etais la plus jeune des Demons. Alors ils devaient etre les plus jeunes des Anges. J’etais certaine qu’ils fesaient partis de ces derniers. Une impression, une sensation. Je n’avais pas une once d’hesitation. Non. J’avais une tentation. La tentation de me rapprocher d’etre ayant vecu ce que j’avais vecu. Comprendre. Comprendre leur histoire qui m’interessait déjà. Je ne savais meme pas pourquoi je m’interessais tant a ces garcons. Je veux dire, reellement. Mais il était capitale que je saches s’ils etaient des Anges ou des Demons. S’ils s’averraient que c’etaient des anges, mieux valait que je change de continent pour ma survie. Si c’etaient des Demons, je partirai egalement pour m’eloigner le plus possible de leur monde. Monde qui était egalement le mien, malheureusement.

 

Je ne remarquais pas tout de suite l’ombre qui s’approchait de moi, en faite je ne la remarqua que lorsqu’elle posa une mains sur mon epaule me fesant sursauter. Je me grimpais sur une branche d’un majestueux chene. Bien que je ne fus pas un vampire comme tout autre demon, j’avais leur vitesse. Je surponblais la clairiere. Je la sondait d’un regard. Un seule me suffit pour le voir, la. A la place ou j’etais precedament.

 

Jean Bellini.

 

Il me posa une question qui me perturba. Il était si etrange de le voie cheveux volant au vent sous le rayon de lune qui s’était finalement montrer.

 

Qui es-tu ? me demanda-t-il.

Toi, qui es-tu ? demandais-je a mon tour.

N’est-ce pas moi qui est poser la question en premier ? Je m’appelle Jean Bellini.

Rachelle Rewen. Mais je vais reposer ma question : qui es-tu ?

Ne viens-je pas de le dire ?

Bien, je vais modifier alors ma question. Qu’es-tu ?

C’est une question bien etrange. Mais cela ne devrait-il pas etre moi de la poser ? Rare sont les personnes possedant une telle vitesse.

Rare sont les personnes se balladant dans la foret a cette heure-ci.

Je suis un ange. Tu devrais l’etre aussi, n’est-ce pas ?

Mauvaise pioche.

Un demon ?

Exact.

Tu n’en n’as pas l’air pourtant.

Etrange, n’est-ce pas ? Demandais-je, le fixant dans les yeux.

Les demons sont autoriser a venir sur terre ? Je n’etais pas au courant. Je croyais qu’ils brulaient eternellement.

Peut-etre brulent-ils mais interieurement.

Tu n’as pas l’air d’un demon. N’etais-tu donc pas jeune ? Quel age as-tu ?

Treize ans… Mais toi et ton frere etaient egalement jeune, quatorzes ans n’est-ce pas ?

Tout juste.

Pourquoi etre venu sur terre ?

Le Monde d’en-haut est trop ennueyeux. Et nous voulions voir de nos propres yeux la facon dont evoluerait le monde ainsi que les habitants qui y habitent . Nous desirions meme voir un demon. Chose faite.

Alors pour vous je ne suis qu’une bete de foire ? M’exclamais-je froidement.

 

Je n’attendis pas sa reponse et m’enfoncais dans les bois sombres. Si je pouvais encore pleurer, je pense qu’un torant de larmes auraient noyes mes joues.

 

Pourquoi me rappelais que je n’etais pas un ange ? Quel était le but ? Me faire souffrire ? C’était reussit.

 

Je courrais a travers les bois, l’herbe glissant sous mes pas. Je ne savais pas moi-meme l’endroit ou je dirigeais. Le vent me poussait vers l’avant, la lune m’eclairait dans la penombre. Le silence m’accompagnait. Mais malgre cela, je savais qu’il me suivait. Il me suivait evitant chaque arbre, chaque rocher, chaque animale. Je montais dans les arbres esperant le faire perdre pour qu’il ne me suive plus. En vain. Je sentais toujours sa presence. Je montais de plus en plus dans la colline, les arbres devenaient de plus en plus hauts. Et bientôt j’atteins le sommet. J’avais une formidable vue sur un grand lac, les montagnes au loin au pic de neige. Il negeait d’ailleurs. Ce n’était pas etonnant a cet endroit-la. J’etais en-haut d’une haute montagne, en pic. La ou la neige est eternel. Cela m’avais d’ailleurs toujours fasciner.

 

Sous la neige, je me calmais enfin. Le vent fesait voler les soigneux floncons. Ils virvoltaient autour de moi. J’allais me laisser a un sourire. A un vrai. Un sourire des plus pures mais qui se fana lorsque je sentis a nouveau sa presence.

 

Tu cours vite. Dit-il simplement.

Et toi, tu es vraiment agacant.

T’aurais-je vexer ?

Pourrais-tu m’abandonner ?

Pour quelle raison le ferais-je ?

Pour quelle raison serais-je vexer ?

Toi aussi, tu es quelque peu agacante.

Mais je sais laisser les gens en paix.

Je veux juste comprendre.

Retourne donc voir ton frere, et laisse-moi en paix.

Il est occuper.

Surement a te chercher.

Sna doute la derniere chose que tu ferais.

Exact.

Alors je vais te laisser seule.

Sage decision.

Mais tu devrais faire attention.

Et pourquoi donc ?

Il n’existe pas que les Anges et les Vampires.

Et il n’ existe par que le Mal et le Bien.

C’est une chose importante a savoir.

Et c’est pour cela que je te dis au revoir.

 

Je n’eu pas de reponse. Et cela me convins.

 

Demain serait une dure journee.

 

Des a present, soit cette foret sera le Mal, soit elle sera le Bien.

 

C’était a nous de decider.










Chapter 4

 

Le lendemain, les cours de la matinee me parurent aussi monotones qu’autrefois. Je n’avais pas croiser une seule fois les freres Bellini mais cela ne m’avait pas empecher de sentir leur presence. J’etais en classe A de mon annee. Les freres egalement, dans leur annee. Ils s’etaient fait plusieurs amis, tous doter d’une aura comme la leur. Se pourrait-il qu’il y est d’autres anges et demons ?

 

A l’heure du dejeuner, je m’asseyais une nouvelle fois seule pres de la baie vitree. On entendait distinctement l’orage et le vent se defouler sur la ville. Il faisait frait en ce moment la, debut automne. Je degustais une pomme quand je sentis une caresse glaciale m’effleurer. Je frissonnais violement, ce qui m’attira les regards de plusieurs voisins de tables. Mais peu m’importait, normalement je n’aurai pas du frissoner. Derriere cette caresse, je discernait quelque chose de menacant, aussi noir que les Tenebres. Aussi noir qu'un vampire, qu’un diable. Beaucoups plus noir que moi.

Je regardais en direction des freres angeliques, ils semblaient de toute evidence tendus. Je remarquais que la majorite de leur classe l’était egalement. Nicolas et Jean me fixaient. Je secouais doucement la tete, leur faisant comprendre que ce n’était pas moi qui faisait cela. La sonnerie retentit et je me depechais de fuir cette effrayante sensation. J’avais desormais latin, une langue morte comme moi. La sensation ne m’avait pas quitter, bien au contraire. J’entrais dans la salle plus tendu que jamais. Je remarquais qu’il y avait plusieurs nouveaux eleves. Cinq garcons precisement. Le professeur les invita, ou plutôt les obligea, a se presenter.

 

Dawson Smith, me depassant d’au moins deux tetes, cheveux noirs corbeaux, extremement pale, yeux noirs corbeaux. Il avait une allure menacante et glaciale. Il portait un etrange motif au poignet, peut-etre un corbeau.

 

Ryan Lynch, me depassant egalement de deux tetes, cheveux roux boucles, tout aussi pale, des yeux d’un turquoise profond. Un corbeau était clairement dessiner dans son cou. Il avait une allure d’ange, certe, mais son visage froid semblait plus menacant que les autres.

 

Alexander Wayne, aussi grand que les autres, cheveux blonds platines, aussi pale que les precedants que cela en venait terrifiant, des yeux d’un bleu profond. Un corbeau sur son poignet gauche. Son allure aristochrate était plus froide et menacante qu’une tempete de neige.

 

Christian Cooper, toujours aussi grand, cheveux bruns, aussi pale que les nouveaux, des yeux noirs encre. Cette fois, le motif de corbeau était sur son epaule. Aussi froid et menacant.

 

Gabriel Weaver, me depassant comme les autres de deux tetes, cheveux noirs corbeaux, tres pale, des yeux turquoises. Un corbeau dessiner dans le cou. Tout comme les autres, il était froid et menacant.

 

Je resserais mon gilet contre moi, j’avais l’impression d’etre dehors en pleine hiver sans mauteau. J’etais glacee de toutes parts, tandis que mon regard se posait sur chacun des garcons presents.

 

L’orage grondait et bientôt la pluie se mit a tomber a torrent. Un eclair zebra le ciel. Ce fut a ce moment la que je remarquais leur regard. Leur regard tous poses sur moi, moi et seulement moi. C’était impossible. Pas maintenant, et surtout pas ici. Je comprenais desormais pourquoi j’avais sentis cette froideur au dejeuner et pour quelles raisons les anges l’avait sentit egalement. J’aurai du y penser plus tot. Beaucoups plus tot.

 

Des Vampires venaient d’arriver en ville.

 

Le professeur eu la merveilleuse idee de placer Ryan Lynch a ma gauche et Dawson Smith a ma droite. Nous avions en effet des table de trois. Les trois derniers s’assirent derriere nous.

Ils devaient avoir tout juste un an de plus que moi. Pendant tout le cour, je ne pu me concentrer. Mon cœur battait beaucoups trop fort, au point que cela me faisait mal. Mes mains tremblaient legerement. Aussi, je trouvais  la solution de me cacher dans mes cheveux.

Je sentais leur regard de part et d’autre de moi. J’avais de plus en plus froid, tellement que je devais etre autant glacee que la glace elle-meme.

 

Quand enfin la sonnerie retentit, je rangeais mes affaires en hate et quittais la salle la premiere, bousculant le vampire roux sur mon chemin. Je passais rapidement a mon casier, deposais mes livres puis sortait immediatement du batiment en brique rouges. Je courrais jusque dans la foret, sans m’arreter, souhaitant mettre le plus de distance entre eux et moi. Je m’arretais seulement dans une clairiere, et respirais un grand coup. Puis je me retournais en souriant aux fleurs et me cognait contre un corps. Je reculais de quelques pas, sonner.

 

Ryan Lynch. Derriere lui, Dawson Smith. Apparement, leurs amis avaient encore cours. J’avais cru pouvoir m’enfuir mais je m’etais apparement faite des illusions.

 

Ils me fixaient tout les deux de la tete aux pieds, avec un regard qui signifaient clairement qu’ils ne tolereraient pas une nouvelle fuite. Je frolais pratiquement le rouquin, tandis que la tete couleur corbeau se rapprochait de plus en plus. Je commencais a reculer lentement au fur et a mesure que Dawson Smith  se rapprochait. Puis, sans prevenir je me retournais dans l’initiative de m’enfuire de nouveau mais je me percutais violement contre le corp de Ryan Lynch, une nouvelle fois. Le choc me fit tomber a terre sous le regard des deux vampires. J’essayais de me relever quand je remarquais qu’une racine s’était enrouler d’elle-meme autour de ma cheville. Je tirai dessus mais rien n’y fit. Je me rappelai a ce moment la que les vampires suffisament puissants pouvaient controler les elements. Donc, c’était mauvais pour moi.

 

-          Qu’est-ce que vous me voulez ? Demandais-je alors.

-          Juste savoir pourquoi une personne de notre lignee frequente les Anges. Repondit Dawson Smith, d’un air menacant.

-          Oui, apres tout nous devons former une famille et a vraie dire… Commenca Ryan Lynch.

-          …tu fais honte aux Tenebres. Termina son ami.

 

Soudain, des voix se firent entendre. J’eu seulement le temps de percevoir les regards des deux vampires sur moi, puis ce fut le trou noir.
 
 













Chapter 5.

 

 

Du noir. Je ne distinguais que du noir, mis a part la Lune. J’étais allongée sur un lit visiblement recouvert de soie, dans une pièce relativement grande. Et froide.

Mais bon sang, ou étais-je ? Etait-ce la faute des ces vampires ? Sûrement.

 

Je me levais doucement, et tendis l’oreille. Rien ne me parvenait, si ce n’est le silence. Je regardais par la fenêtre. La Lune était bien visible, encerclée d’étoiles brillantes de milles feux. Une foret se propageait au loin. Un corbeau passa près d’un lac. Cet endroit paraissait irréel.

 

Je pris tout mon courage et décidais de sortir de cette chambre qui me pesait. J’abaissa doucement la poignée, jusqu'à ce qu’un déclic retentisse et que le couloir m’apparut. Pour je ne savais quelle raison, mon cœur battait a une vitesse folle. Mes mains étaient moites. Le couloir était aussi sombre et froid que la chambre. Je m’avançais rapidement, souhaitant quitter l’endroit au plus vite et retrouver l’ambiance rassurante de la clairière. Je descendis quelques marches, a nouveau un couloir, puis encore des marches et des marches. Etais-je dans un de ces labyrinthes dont on ne peut sortir ? Je trébuchais. En entendant des pas derrière moi, je me relevais et continuais ma course folle. Sans que je ne sache comment, les chandelles auparavant éteintes, s’allumèrent soudainement. La surprise ne m’empêcha pas de continuer à courir, bien que je sache pas ou se trouvait la sortie.

 

Les flammes des chandeliers m’éblouissaient, me donnant un mal de tête terrible. Mais je continuais. Il ne fallait en aucun cas que je m’arrête. En fin de compte, j’ai tenu ma parole : JE ne me suis pas arrêter. Mais ON m’a arrêter. Un mur de feu s’est soudainement dresser devant moi. Je l’avoue, sur le coup je fus morte de peur mais j’ai vite fait demi-tour…pour me retrouver face à Christian Cooper. Je n’eu même pas le temps de cligner des yeux qu’il m’attrapait sans aucune douceur par le bras et m’amenait dans une grande salle, sûrement le salon. Il me força a m’asseoir puis resta debout, a m’observer. Il était effrayant…

 

Nous restâmes durant plusieurs minutes face a face dans un silence glaciale jusqu'à ce que les autres propriétaires de la demeure ne se joigne a nous. Je remarquais que Dawson et Ryan me fusillaient littéralement du regard. Je ne sais comment mais je réussis a supporter le regard de Ryan plusieurs minutes. D’ailleurs, quand le silence devint beaucoup trop angoissant, je m’adressais a lui :

 

-        Qu’est-ce que vous me voulez ?

-        On te l’a déjà dit, Dawson et moi.

-        Ce n’était pourtant pas très clair.

-        Et en quoi jeune fille ? Les enfants des Ténèbres n’ont en aucun cas le droit de fréquenter des enfants de Lumière, et cette règle est également valable pour toi ! S’exclama Dawson.

-        Qu’est-ce que je fais la ?

-        Etant donner que tu parais beaucoup trop insouciante, le Maître nous a ordonner de te surveiller.

-        Tu veux dire, que tout les cinq vous avez des pouvoirs ?

-        Le Maître a raison, en plus d’être insouciante, tu es stupide. Déclara Dawson

-        Et toi trop arrogant ! Tu me sidères !

-        J’avoue que toi aussi tu me sidères d’avoir la stupidité de traiter un vampire beaucoup plus age que toi d’arrogant.

-        Cela suffit, Dawson, Rachelle. S’exclama froidement Alexander, l’aristocrate.

-        Je souhaite partir, immédiatement.

-        Il en absolument hors de question, Rachelle. Tu restes ici. Tu as des pouvoirs puissants, et d’ici quelques heures, la ville sera infester d’anges et démons qui voudront te nuire.

-        Il y a déjà beaucoup d’ange dans les environs. Ajouta Ryan a l’adresse d’Alexander.

-        Et bientôt les démons arriveront. Ils chercheront tous a te tuer.

-        Je vous rappeler que vous aussi vous etes des démons ! M’exclamais-je.

-        Certes, mais nous sommes la pour ta sécurité. Donc, tu n’as rien a craindre de nous. Même pas de Dawson. Rajouta Alexander avec un léger sourire.

 

Etrangement, Alexander semblait être plus age que les autres. Ses amis les traitaient avec un respect non dissimuler, même Dawson.

 

-        Pourquoi je vous croirais ? Préférais-je demander.

-        Tu fais comme tu le souhaites, mais dans tout les cas tu es obligée de rester ici. Annonça Ryan avec froideur.

-        Je rêve ou c’est un ordre ? M’exclamais-je, consternée.

-        Tu ne rêves pas, tu ne quitteras pas cette demeure sans notre permission.

-        Je fais encore comme je veux, il me semble ! M’écriais-je en me levant.

-        Tu ne ferais pas un pas en dehors de cette maison que Dawson ou Ryan t’aurais déjà rattrapée ! S’exclama pour la première fois Gabriel Weaver, en riant fortement.

 

Je ne pus m’empêcher d’être désagréable.

 

-        Tiens, tu sais parler, toi ? Rétorquais-je, acide.

-        En effet, et je te conseille de faire attention.

-        Parce que tu crois que tu me fais peur, peut-être ?

-        Moi peut-être pas, mais mes pouvoirs sûrement. Vu ta réaction face a Christian.

-        Cela suffit, est alors intervenu Alexander, Rachelle tu ne bouges pas d’ici. On assure ta sécurité. Vous autres, arrêter de l’embêter.

 

Au moins, les choses étaient claires.

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